Climatisation et écologie

 

Les blocs de climatisation ont colonisé nos habitations pour nous apporter le confort nécessaire dans nos logements soumis aux chaleurs des tropiques. Avec le temps, les appareils et les normes ont évolués. Mais est-ce assez pour ne pas laisser une empreinte indélébile sur l’environnement ?

Quasiment tout au long de l’année, la climatisation tourne dans nos habitations pour rafraîchir une chambre ou un salon. Que ce soit en monobloc ou en multisplit, et malgré les efforts réalisés par les constructeurs, ces appareils restent gourmands en électricité. Énergivores et nocifs pour l’environnement, ils peuvent faire grimper la facture d’électricité de 25 %. Il faut donc bien évaluer ses besoins en climatisation afin d’en alléger au maximum le poids économique et écologique. De nombreux professionnels préfèrent, par exemple, les climatisations réversibles. Économique et performant, ce système de pompe à chaleur utilise les calories présentes dans l’air pour climatiser une pièce. Cela permet jusqu’à 30 % d’économie par rapport à une climatisation classique. UNE UTILISATION PLUS RESPONSABLE Avant même de s’interroger sur le bon sens écologique de l’utilisation, ou non, de la climatisation dans nos habitations, de nombreuses améliorations pour l’environnement seraient rapidement palpables si nous avions une consommation plus responsable. Les professionnels font souvent références à trois conseils qui paraissent aussi basiques qu’essentiels. • Le premier est de rester vigilant à ce que toutes les portes et fenêtres soient constamment fermées lorsque la climatisation est en marche. Dans le cas contraire, le climatiseur va fonctionner davantage alors qu’une grosse partie des bénéfices de l’appareil seront perdus. • Il est aussi inutile de pousser trop fort son appareil. De manière générale, il est recommandé de respecter un écart maximal de 7 ou 8 °C entre la température extérieure et intérieure, même en cas de grande chaleur. Régler un climatiseur trop froid n’est bon ni pour la santé, ni pour le porte-monnaie. • La nuit, l’écart de température peut être réduit à 5 °C pour un maximum de confort dans une chambre sans faire de gaspillage d’énergie.

 

Bon à savoir  : 

Se rafraîchir quand il fait chaud, un cercle vicieux pour l’environnement Selon une étude menée par la RSE (responsabilité sociale des entreprises), la consommation d’énergie utilisée pour se refroidir en 2100 à cause du changement climatique, sera supérieure de 72 % à ce qu’elle serait sans réchauffement. Ce constat met en lumière le paradoxe de la surconsommation de la climatisation. Selon cette même étude, 50 % des émissions de gaz à serres pourraient être dues à l’utilisation des systèmes de refroidissements. En clair, plus on utilisera la climatisation, plus on en aura besoin. Les spécialistes de l’environnement pointent donc du doigt la nécessité de trouver des alternatives moins gourmandes en énergie polluante.

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